Activités

Le CIAM a été fondé en 1966 pour protéger les droits des créateurs de musique et faire valoir leurs aspirations culturelles dans le monde. Nous axons nos efforts sur les enjeux clés directement liés aux droits moraux des compositeurs et créateurs de musique et servons d’espace de discussion dans une optique de coopération et de réseautage. Nous facilitons l’échange des informations, des idées et des meilleures pratiques, et proposons des conseils pratiques pour aider les créateurs de musique à améliorer leur environnement professionnel.

Nos activités sont axées sur le soutien de nos alliances de partenaires, le plaidoyer pour les créateurs, la fourniture d’informations et d’éducation, et le soutien au mouvement de gestion collective.

01 Soutenir nos alliances partenaires et leurs activités régionales

Afin de s’assurer que le CIAM fasse entendre la voix des créateurs de musique du monde entier, le Conseil regroupe les alliances partenaires régionales suivantes :

  • Afrique : la Pan-African Composer and Songwriter Alliance (PACSA) a été fondée en 2010. Son lancement a été célébré lors du Congrès du CIAM à Nairobi.
  • Asie-Pacifique : l’Alliance des créateurs de musique de la région Asie-Pacifique (APMA) a été fondée à l’occasion du Forum mondial des créateurs organisé à Pékin en 2016.
  • Europe : l’European Composer and Songwriter Alliance (ECSA) a vu le jour en 2007 et regroupe trois fédérations d’associations de compositeurs européens.
  • Amérique Latine : l’Alliance latino-américaine des compositeurs et auteurs de musique (ALCAM) a été fondée en 2012 à Sao Paulo.
  • Amérique du Nord : Music Creators North America (MCNA) a été fondée en 2012 par des organisations de créateurs de musique américaines et canadiennes.

En savoir plus sur nos alliances internationales de partenaires.

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02 Défendre les créateurs et soutenir les campagnes régionales et internationales

En collaboration avec ses alliances régionales, qui regroupent des organisations locales de créateurs de musique, le CIAM fait pression sur les pouvoirs publics en vue de protéger et défendre les droits des compositeurs et auteurs de musique. Dernièrement, il a ainsi apporté son soutien à la nouvelle Directive européenne sur le droit d’auteur, à l’adoption du Music Modernization Act (MMA) aux États-Unis, aux sociétés d’auteurs établies en Grèce et au Cap-Vert, et aux créateurs du Malawi, du Brésil et d’Équateur.

L’une des campagnes internationales de grande envergure lancée par le CIAM a été baptisée « Fair Trade Music ». Fair Trade Music est une initiative indépendante à but non lucratif soutenue par plus de 500 000 créateurs de musique professionnels à travers le monde. Son objectif est de créer un écosystème de la musique équitable dans toute la chaîne de valeur, du créateur au consommateur, en passant par toutes les composantes qui existent entre les deux.

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Le projet Fair Trade Music trouve son origine dans « l’Étude de 2014 sur la rémunération équitable des créateurs de musique à l’ère numérique », commandée par Music Creators North America et le CIAM. Préparé par Pierre Lalonde, ancien directeur des études économiques pour la Commission du droit d’auteur du Canada, le rapport présente des données détaillées et empiriques et suggère d’établir d’urgence un modèle économique alternatif afin de garantir la pérennité de l’économie numérique dans toute la chaîne de valeur de la musique.

Contrairement aux règlementations gouvernementales qui établissent des lois qui ne sont pas toujours en phase avec les évolutions du marché, l’étude conclut que les modèles économiques inspirés du commerce équitable peuvent contribuer plus efficacement à créer un écosystème de la musique vertueux. La certification « Fair Trade Music », comme pour le café issu du commerce équitable, communique un choix clair au consommateur au point d’accès ou de vente. Le succès du « café commerce équitable » et d’autres certifications similaires témoigne d’une volonté du consommateur de prendre des décisions éthiques lorsqu’il en a la possibilité.

La certification ou le label « Fair Trade Music » vise à assurer un certain niveau de validation du comportement éthique et durable des entreprises de l’industrie musicale et garantit aux artistes, compositeurs et auteurs de musique d’être entourés de partenaires respectueux dans toute la chaîne de valeur.

Vous souhaitez rejoindre le mouvement ? Rendez-vous sur le site internet Fair Trade Music pour obtenir plus d’informations.

03 Échanger les idées et les informations

Les groupes de travail du CIAM sont des équipes d’experts qui s’attachent à définir des domaines de priorité pour les créateurs de musique. Ils sont dirigés par des membres du Comité Exécutif du CIAM et comprennent des membres du CIAM.

Le Groupe de travail sur l’égalité hommes-femmes et la diversité axe ses efforts sur le manque de représentation équitable des femmes et des personnes de couleur dans tous les aspects de l’industrie musicale. Parmi ses diverses activités, le groupe de travail anime des ateliers, identifie et offre l’opportunité à de nouveaux collègues de prendre la parole et de mener des initiatives, et utilise de manière créative la portée des réseaux sociaux afin d’apporter des améliorations durables à cette question des droits humains fondamentaux.

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Le Groupe de travail sur les métadonnées et la technologie est chargé de suivre de près les évolutions dans ces deux domaines qui se rapportent au droit d’auteur ou qui pourraient avoir une incidence sur le droit d’auteur et les créateurs. Les éléments pris en compte couvrent CIS-Net, les identifiants, les métadonnées, la technologie blockchain et l’intelligence artificielle.

Le Groupe de travail sur la formation et le développement met en place et soutient des opportunités de formation visant à offrir aux créateurs des connaissances et des outils précieux sur leurs droits, en tenant compte des considérations régionales et internationales. Le groupe de travail collabore avec différents établissements pour atteindre ces objectifs.

Le Groupe de travail sur la gouvernance garantit l’efficacité de la gouvernance du CIAM et s’attache à élargir son mandat et renforcer ses objectifs. Il supervise le règlement intérieur du CIAM ainsi que les politiques et les procédures qui régissent le CIAM et le Comité Exécutif. Il soumet ses recommandations aux membres du Comité Exécutif et/ou du CIAM concernant les mises au point, les modifications ou les améliorations à apporter.

Le Groupe de travail sur les compositeurs de musique à l’image identifie et se penche sur les problèmes communs rencontrés à l’échelle mondiale en vue de défendre les droits de l’ensemble des créateurs de musique qui réalisent des œuvres sur commande contenues dans tout type de productions audiovisuelles à travers le monde.

Éducation

Comme décrit dans la section sur le GT du CIAM en charge de la formation et du développement, le CIAM soutient diverses initiatives destinées à former les créateurs de musique, en particulier concernant leurs droits, les différentes sources de revenus existantes et l’importance des organisations de gestion collective (OGC). Nos ateliers de formation et nos séminaires permettent aux créateurs de bénéficier de l’expérience de collègues et d’experts issus des quatre coins du monde.

Le CIAM soutient également les formations en ligne gratuites et ouvertes à tous proposées par la CISAC et FutureLearn. Ces formations visent principalement à expliquer les différents aspects du droit d’auteur pour les professionnels de la création.

04 Soutenir le mouvement de la gestion collective

La gestion collective des œuvres musicales est la plus ancienne et la plus fiable méthode de rémunération des créateurs et des éditeurs de musique. Dans le monde, plus de 200 organisations de gestion collective collectent et répartissent les sommes d’argent gagnées par les créateurs et les éditeurs de musique. Ces organisations s’efforcent ensemble de garantir à n’importe quel créateur, où qu’il se trouve dans le monde, d’être équitablement rémunéré pour l’utilisation de sa musique. Le CIAM s’attache à former les créateurs sur l’importance de la gestion collective, comment enregistrer correctement ses œuvres, et comment défendre et soutenir les législations et les réglementations qui renforcent l’organisation de gestion collective établie dans leur région et reconnue au niveau international.

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