Solange Cesarovna se joint au Comité Exécutif du CIAM lors des réunions organisées au Cap-Vert
Le CIAM a organisé les réunions de son Comité Exécutif les 26 et 27 janvier au Cap-Vert afin d’aider l’organisation de gestion collective nationale, la SCM, à introduire des réformes au profit des créateurs de musique capverdiens. Le Comité Exécutif se compose de représentants d’alliances partenaires continentales et d’organisations de gestion collective qui se réunissent pour examiner et attirer l’attention sur les problèmes importants dont souffrent les créateurs de musique aux niveaux régional et mondial.
Reflétant la stratégie 3.0 du CIAM, qui vise à apporter un renouveau au sein du Conseil, Solange Cesarovna, créatrice de musique et directrice générale de la société hôte SCM, a été invitée à se joindre au Comité Exécutif en tant qu’observatrice pour apporter son éclairage et son expérience aux délibérations et aux plans actuels et futurs du CIAM.
Les réunions du Comité Exécutif ont permis aux membres et aux observateurs de discuter et d’évaluer les progrès réalisés depuis l’Assemblée Générale du CIAM organisée à Mexico en novembre 2018, notamment les initiatives portant sur l’égalité hommes-femmes et la diversité, ainsi que les travaux effectués dans le domaine technologique et sur les identifiants des œuvres (ex : ISWC), qui auront des répercussions sur les créateurs de musique du monde entier. Ces réunions ont également permis au Comité Exécutif de faire le point sur l’évolution majeure survenue en Amérique dans le domaine de l’octroi de licences musicales avec l’introduction du MLC et sur les avancées de la Directive européenne droit d’auteur.
Les deux jours de réunion ont eu lieu après la tenue de séminaires de formation ouverts aux artistes et créateurs locaux sur l’importance d’enregistrer leurs œuvres et leur droit d’auteur, les possibilités de percevoir des revenus, et d’autres aspects pratiques inhérents à une carrière musicale professionnelle. Le succès des séminaires de formation, qui ont attiré plus de 320 participants, a été évoqué par le Comité Exécutif, soulignant l’importance de ces activités pour changer la perception des sociétés de gestion collective. L’Afrique fait face aux mêmes problèmes qui existent partout ailleurs dans le monde, tels que les problématiques liées à la domination de la distribution numérique. Le Cap-Vert a montré que si un pays pouvait amorcer un changement, il pouvait inspirer d’autres pays à en faire de même.